[Mise à jour jusqu'en juin 2024]

Diplôme national du brevet - DNB Français 

http://eduscol.education.fr/cid59348/les-trois-epreuves-ecrites-du-dnb.html#lien0

 

Durée de l'épreuve : 3 heures


Première partie : Compréhension de texte, réécriture et dictée (1 heure 30)

Un texte d'une trentaine de lignes maximum, d'un auteur de langue française, est remis au candidat.

La compréhension du texte est évaluée par une série de questions qui prennent appui sur le texte distribué. Certaines de ces questions sont d'ordre lexical et grammatical. D'autres engagent le candidat à réagir à sa lecture en justifiant son point de vue.


La maîtrise de la langue et de l'orthographe est évaluée :

- par la réécriture, en fonction de diverses contraintes grammaticales, d'un passage ou de plusieurs passages du texte proposé au candidat. Le sujet donne des consignes précises sur les modalités de cette reformulation (modification de formes verbales, changement de l'ordre des mots, de genre, de nombre, etc.). Elles entraînent des transformations orthographiques que le candidat doit effectuer en réécrivant le texte initial ;

 

-par la dictée d'un texte de 600 à 800 signes, de difficulté référencée aux attentes orthographiques des programmes.

Cette dictée est effectuée au cours des trente dernières minutes de cette première partie d'épreuve.
Les candidats présentant un handicap peuvent demander à composer sur le texte de dictée aménagée.

 

Seconde partie : Rédaction (1 heure 30)
Deux sujets de rédaction au choix sont proposés aux candidats.

L'un fait essentiellement appel à l'imagination et prend appui sur le texte initial ; l'autre demande une réflexion sur une question ou un thème en relation avec le sens du texte. 
Les candidats doivent produire un texte correct et cohérent, d'une longueur de deux pages au moins (environ trois cents mots). Ce texte doit être structuré, construit en paragraphes, correctement ponctué.
Dans l'évaluation de la rédaction, il est tenu compte de la maîtrise de la langue (orthographe, syntaxe, présentation).

 

Notation de l'épreuve 
L'épreuve est notée sur 40 points.
Questions de compréhension : 15 points
Dictée et réécriture : 10 points
Rédaction : 15 points

 

Conseils généraux

COMPRÉHENSION DE TEXTE, RÉÉCRITURE ET DICTÉE

1 h 30 - 15 points pour la compréhension du texte, 10 points pour la réécriture et la dictée.

 

Votre correcteur apprécie des phrases lisibles et rédigées qui répondent aux questions du sujet. Reprenez les mots de la question pour introduire votre réponse. Le professeur espère toujours observer une analyse qui s'appuie sur de courtes citations tirées du texte. Ainsi, il mesure votre capacité à faire des allers-retours entre les questions et le sens du texte.

 

Les questions ne s'enchaînent pas au hasard. Les premières sont souvent faciles, alors que les dernières appellent un développement et nécessitent une réflexion. Dans vos réponses, le correcteur voit si vous avez compris non seulement le sens des questions, mais aussi le sens du texte. La très bonne copie a su réutiliser les réponses proposées aux questions précédentes : vous êtes capables d'établir des liens, des relations entre elles.

 

Une très bonne réécriture commence toujours par une lecture juste des transformations à opérer. Par exemple, changer le temps ne suffit pas alors que la consigne exige une transformation de temps et de personne.

 

La dictée compte entre six cents et huit cents signes pour une durée de vingt à trente minutes. Vous mettrez peut-être quinze minutes à l'écrire. Donc, que faire le temps restant ? Réfléchir sur sa langue, par exemple relier les sujets aux verbes pour vérifier les accords... sans négliger la ponctuation. Cette réflexion est indispensable pour obtenir une très bonne note.

  

LA RÉDACTION 

1 h 30 - 15 points.

La seconde partie de l'épreuve se compose de deux sujets au choix : un sujet d'imagination ou un sujet de réflexion, avec, pour chacun, des attentes différentes.

 

Le très bon sujet d'imagination respecte la consigne (écrire une suite, un dialogue...) : faites donc attention à la situation d'énonciation (qui parle ?), posez-vous les cinq questions essentielles (qui ? quoi ? où ? comment ? pourquoi ?) et construisez un plan au brouillon. A la lecture, le correcteur est capable de suivre votre récit sans avoir l'impression que vous tournez en rond.

 

Le sujet de réflexion nécessite que vous argumentiez : à vous d'avancer des idées illustrées d'exemples, tirés du texte de l'épreuve, de votre expérience personnelle ou de vos connaissances. Votre travail, structuré en paragraphes, débute par une phrase introductive et se conclut par une phrase qui synthétise les idées développées. Libre à vous de poser une question pour ouvrir de nouvelles perspectives sur le sujet.

 

Pour conclure : si l'épreuve vise à vérifier les connaissances acquises au collège, elle permet surtout de mettre en œuvre vos capacités à lire, à interpréter un texte tout en encourageant des réactions personnelles. La variété du vocabulaire, des verbes employés, une construction correcte de vos phrases sont autant d'atouts pour gagner des points auprès de votre correcteur. Un plus ? Une touche d'originalité sera appréciée, car votre copie se distinguera du lot, et n'oubliez pas : un correcteur qui prend plaisir à vous lire est un correcteur généreux !