SEMAINE DE LA PRESSE & DES MEDIAS DANS L'ECOLE - 2013
Site de la Semaine de la Presse – 2013
Participation à la 24ème Semaine de la Presse & des médias dans l'Ecole®
du 25 au 30 mars 2013
Le thème de la 24e Semaine de la presse : "Des images pour informer". Les images, construisent l’actualité, qu’elles soient fixes ou animées, qu’on les trouve à la télévision, sur les sites, dans la presse ou à la radio - car là aussi les mots font images. Ce thème incite à s’interroger sur la place des images, leurs sources et leur genre. La Semaine est, pour les élèves, l’occasion pour s’attacher à façonner leurs propres images, inédites, originales, révélatrices du rapport qu’ils construisent avec le monde qui les entoure.
Le 11 février, 90 établissements à travers toute la France ont choisi de recevoir un exemplaire de notre journal. Le CLEMI nous fait parvenir des enveloppes prétimbrées. Madame Monédière conditionne les envois et les exemplaires arrivent dans les établissements scolaires avant le lundi 25 mars, début de la Semaine de la presse.
Mars 2013
C'est au moins un établissement dans 55 départements différents de France métropolitaine, qui prend connaissance du journal lycéen de Maryse Bastié :
- 45 lycées professionnels
- 17 lycées généraux
- 23 lycées généraux et technologiques
- 5 autres établissements d'enseignement.
Durant la Semaine qui se déroule du 25 au 30 mars 2012, Madame Monédière, professeure documentaliste, installe au CDI une table sur laquelle sont disposés tous les journaux et magazines reçus. Dans le cadre du cours de Français (Seconde, OE3 - La construction de l'Information), mes élèves consultent ces différentes sources et surtout leur iconographie. L'étude de ces médias devrait leur permettre d'affiner leur perception de l'image dans l'information et d'améliorer les articles qu'ils produisent pour le dernier numéro de l'année scolaire du LMBnews.
Le vendredi 29 mars 2013, Madame Rogerie, journaliste au Populaire du Centre, est intervenue de 10h25 à 11h20 (M3) auprès des élèves des classes de seconde SEN B encadrés par Mr Tarayre, TCAP encadrés par Mme Galindo, Seconde CIG encadrés par Mr Chabroux, en tout une soixantaine d’élèves. Au cours de cette intervention à l’amphithéâtre, les élèves ont posé des questions à leur invitée.
Rencontre des élèves de Seconde CIG avec Madame Rogerie, Journaliste au Populaire, le vendredi 29 mars 2013 à l'amphithéâtre
du lycée Maryse Bastié de Limoges
La prise de notes a été effectuée par les élèves lors de la rencontre avec Mme Rogerie.
Intervention de Madame Rougerie
Dans un premier temps, Madame Rogerie s’est présentée
Cela fait 14 ans qu’elle travaille au « Populaire du centre ». Elle est passée dans différents services. Elle a commencé à l’antenne locale comme simple journaliste, puis au secrétariat de mise en page toujours au local. Ensuite, elle était au service nationale/internationale jusqu’à la disparition de ce service. Elle est donc revenue au service local. Aujourd’hui elle est adjointe (?) . Actuellement, son métier change : il y a toujours de la rédaction, mais aussi de la mise en page, des photos et maintenant de plus en plus de vidéos. C’est un changement des outils.
Dans un deuxième temps, Madame Rogerie a présenté son journal
C’est un vieux titre. Il est né le dimanche 29 octobre 1905. Il était tiré à 25 000 exemplaires. Ce journal est né dans un contexte historique. Au printemps 1905, une révolte ouvrière (principalement dans la porcelaine) a éclatée. Il y a eu un mort. Ce journal a été créé, entre autres, par Léon Betoulle. C’est un journal d’opinion à gauche (Ancienne SFIO). Pendant la guerre, il n’y a pas eu de parution. Après la guerre, il y a eu une extension, sur la région, ainsi que sur les départements limitrophes. En 1970, par le jeu des actions, le groupe « La Montagne » (à Clermont-Ferrand) devient majoritaire. Actuellement, il y a 3 éditions : Limoges, Haute-Vienne, Creuse. Il n’y a plus d’édition en Corrèze, ainsi que sur les autres départements 24 et 36. ll n’y a plus d’imprimerie en Limousin, c’est à Clermont-Ferrand. Il reste 50 journalistes accrédités, des pigistes et des correspondants de presse dans différentes localités. Il y a 5 ans, il y a eu un changement de format, maintenant c’est un type « tabloïd » (deux fois plus petit qu’avant). Aujourd’hui, c’est 50 000 exemplaires (le maximum a été de 54 000 exemplaires). Le nombre de ventes continue à chuter, mais moins que pour la presse nationale. En moyenne, un lecteur passe un quart d’heure pour parcourir le journal.
Questions des élèves
Comment avez-vous évolué dans ce métier ?
Il faut être polyvalent. Il y a un changement de support, il faut aller vers le multimédia. Il est plus facile de faire long, que de faire court. Il est plus difficile de synthétiser.
Quelles sont vos sources ?
Il y en a 3 : L'ordre institutionnel, on nous invite; l’imprévisible, police, pompier, justice (accident, feu, tempête) les journalistes de faits divers ont toute une équipe d’informateurs; le réseau personnel du journaliste où trouver les idées et les informations.
Les articles sont-ils imposés ?
Non et oui. C’est un travail d’équipe. Il y a des discussions.
Quelles études faut-il faire pour être journaliste ?
Il y a des écoles de journalistes, les plus connues sont Lille (c’est la plus vieille) et Paris. Actuellement il y a une filière à Science-Po. Il y a aussi des I.U.T. Un bon journaliste ne lâche rien. Il doit avoir une plus-value et un réseau.
Combien d’années d’étude ?
Bac + 5, mais si vous avez des compétences spécifiques (sport, technologique, …) et du talent vous pouvez travailler.
Quelle part d’abonnés ?
25 000, c’est bien, et surtout stable depuis quelques années.
Comment vivez-vous la crise à travers votre métier ?
Directement. Les gens doivent faire des sacrifices et achètent moins de journaux. Sinon, on traite la crise par l’information. Toutes les semaines, on propose une page les lundis de l’emploiplus une page hebdomadaire d’économie. On ne fait pas de misérabilisme, on donne de l’information. On parle plus du nombre d’emplois que du nombre de chômeurs. On suit les affaires du tribunal de commerce, les luttes ouvrières.
Prolongement pédagogique :
Participation au Concours Varenne des journaux lycéens
Voir : Palmarès de lycéens professionnels - Concours Varenne 2013