Défendre la langue française - Concours de l'AMOPA

CONCOURS pour la défense et l'illustration de la langue française de l'Association des Membres de l'Ordre des Palmes Académiques

http://www.amopa.asso.fr/index.htm

Le concours Défense et illustration de la Langue Française se veut un espace de liberté.

Liberté sur le fond d'abord :

- aucun thème n'est imposé : à côté des thèmes nationaux proposés et des "dix mots de la Francophonie", tous les sujets libres sont acceptés.

- le caractère des thèmes nationaux proposés, suffisamment large et général, ou les sujets libres font qu'aucun travail supplémentaire de recherches particulières n'est a priori obligatoire.

Liberté dans la forme ensuite, puisque chacun, à quelque niveau que ce soit, peut opter pour le mode d'expression qui lui convient le mieux :composition française, rédaction d'une nouvelle, écriture d'un poème, création théâtrale (écriture et, éventuellement, présentation), expression audio-visuelle...

 

Note importante : les travaux présentés doivent être individuels, toutefois ceux de petits groupes sont acceptés quand leur caractère le justifie (ex : créations théâtrales ou audio-visuelles). Un seul impératif : servir la langue française.

 

Consignes à respecter

- limiter le nombre de travaux envoyés à cinq par classe.

- si possible, en raison de mots parfois difficiles à déchiffrer, envoyer de préférence des textes en caractères d'imprimerie.

- ne pas faire figurer d'annotations de l'enseignant sur la copie.

- ne pas oublier (ce qui arrive pourtant) de mentionner sur la copie le nom et le prénom, la classe et l'école ou l'établissement du (des) candidat(s).

- envoyer les travaux en deux exemplaires, portant le tampon de l'école ou de l'établissement sur la première page.

 

Classes des lycées :

- Prix d'expression écrite de la langue française

sujet imposé ou sujet proposé par le professeur, clairement énoncé en tête de copie.

Les travaux sont réalisés en classe.

- Prix de la jeune poésie (1 page, forme libre ou fixe)

- Prix Maupassant de la jeune nouvelle (6 pages maximum)

Adresser les travaux à la section départementale de l'AMOPA en mars

 

CONCOURS 2018/2019

http://www.amopa.asso.fr/concours_defense_2019.htm

Prix d'Expression écrite de la langue française

Prix Maupassant de la Jeune Nouvelle

http://www.amopa.asso.fr/concours_defense_etranger_2019.htm

 

Adresser les travaux à la section départementale de l'AMOPA

Date butoir de retour des copies : vendredi 22 mars 2019

 

 

 

 

Thomas MARTINS (classe de seconde Gestion administration) est récompensé du prix

de Compositions françaises en sujets libres de l'AMOPA pour son texte.

Thomas MARTINS / 2GA1/ LYCÉE PROFESSIONNEL DANTON - BRIVE

  

Petit dernier écorché

 

Je suis né dans une famille où ma mère voulait de moi

et un père égoïste qui de son quatrième enfant ne voulait pas.

Un soir, il força sa pauvre femme à regarder son mari

en train d’essayer de percer la poche où son enfant grandit.

L’argent était plus important que tout un chacun,

que l’amour familial, de sa femme ou de son prochain.

 

Élevés par une mère capable de tout, jusqu'à laisser sa vie,

un père qui rentrait fortement alcoolisé chaque nuit,

nous priions, mes frères et mes sœurs pour ne pas nous réveiller

par les cris d’une mère qui se faisait frapper.

Quand il avait trop forcé sur la bouteille, que les cris retentissaient,

on se sentaient impuissants, incapables sauf de pleurer.

 

Jusqu’au jour où ma mère réalisa que tout ça n’était pas elle,

elle appela la police qui ne fit rien à part se retourner contre elle.

Gardée 24 heures dans une cellule pas plus grande qu'une boite,

elle en sortit néanmoins toujours bien droite.

Quand il comprit que c'est sa femme qu'il allait perdre un jour,

ce sont ses enfants qu'il frappa à toute force à leur tour.

 

Jusqu’au jour où sa femme et ses trois enfants décidèrent de partir loin de lui.

La mère s'inquiéta car un de ses enfants manquait,

Il était retenu par son mari sur un chantier, mais il avait promis de le lui ramener.

Elle ne revit plus son fils, mais reçut six mois plus tard un message de lui.

" Maman, merci pour m’avoir élevé comme il le fallait,

merci d’avoir tout fait pour moi, même dans l'au-delà, je t’aimerai à jamais."

 

Elle quitta l’hôpital où elle travaillait, elle avait de toute urgence quelque chose à faire.

Elle passa à l'école prendre son fils et sa fille, son autre fille chez elle, et quelques affaires,

fonça prendre son fils qui vivait chez son ancien mari,

le prit dans ses bras, elle lui dit « ne plus jamais l’abandonner » et lui promit.

Le temps passait, apaisé, sur la famille recomposée, quelque mois, quelques années.

Jusqu'au jour où, contre toute attente, elle reprit sa vie avec lui.

 

Le petit dernier n'était pas si bête, sa mère trompait tout le monde et surtout son mari,

aucun n'en souffrait, sauf lui, le petit dernier, le cœur déchiré.

 

 

affiche_concours_lycees_bts_2017.pdf
Document Adobe Acrobat 370.2 KB

Adresser les travaux à la section départementale de l'AMOPA :

Raymond Quéraux, 10 rue des Grands prés 19200 USSEL

Date butoir de retour des copies : vendredi 17 mars 2017

 

 

 

 

 

Elian ARTHUR (classe de seconde maintenance des équipements industriels) est récompensé du Premier prix

de Compositions françaises en sujets libres de l'AMOPA pour son texte

L'homme qui voulait être riche.

Elian ARTHUR / 2PRO MEI/ LYCÉE PROFESSIONNEL CABANIS - BRIVE

 

L’Homme qui voulait être riche 

 

Bonjour je m’appelle Franck. Ici à Paris, on voit toutes sortes de personnalités,  allant de la célébrité millionnaire extravagante jusqu’au plus pauvre des mendiants qui ne cesse d’innover pour pouvoir attirer l’attention des passants dans l’espoir d’obtenir de petites pièces.  Il y a encore quelques années,  je n’avais qu’une seule idée en tête, je voulais être riche…  Issu d’une famille pauvre,  depuis mon plus jeune âge je me suis toujours dit que plus tard je serais le premier à changer la classe sociale de ma famille.

 

Le matin pour me rendre à l’école, je marchais pendant près d’une heure, et sur le trajet je passais toujours devant une belle et grande maison de luxe.  A l’intérieur se trouvait une belle Ferrari rouge. C’était ma préférée. Elle a toujours retenu mon attention pendant plusieurs minutes. De retour dans le petit deux-pièces où ma famille vivait, une fois l’heure du repas arrivée, je ne cessais d’en parler à mes parents. Ils me répondaient toujours « mon Lapin, le jour où tu auras les moyens, tu pourras te l’acheter mais tu te rendras vite compte qu’il y a beaucoup plus important dans la vie ». Mais moi, je ne voyais pas ce qui pouvait être plus important qu’une belle maison et ma voiture préférée garée devant.

 

Lors de mes années au collège, je voyais la plupart de mes amis arriver en cours avec de beaux vêtements et de beaux vélos, et même certains arrivaient avec de belles motos. Ce qui me donnait très envie de pouvoir faire comme eux. Mais comme mes parents me le disaient souvent, nous n’avions pas les moyens. Je disais toujours à mes amis que plus tard j’aurais ma grande maison avec une Ferrari, mais moi étant dyslexique et n’ayant pas de très bonnes notes, mes amis me répondaient « pour commencer, t’as qu’à bien travailler ». Pas les meilleurs amis qui soient, me direz-vous, mais qu’importe, je ne perdais pas mon objectif de vue.

 

Une fois au lycée, j’avais grandi puis mûri aussi, alors je commençais à réfléchir à ce que je pourrais faire pour bien gagner ma vie. Un grand nombre d’options s’offraient à moi. J’aurais bien pu faire médecin, notaire, expert-comptable, ou carrément monter ma propre entreprise, mais je n’avais pas trop d’idées. Je commençais à me dire que je pourrais faire une carrière sportive de haut niveau mais étant déjà maladroit, je ne pense pas que je serais allé très loin.

 

Jusqu’au jour où j’ai rencontré une fille. J’en étais fou amoureux, elle avait tout pour plaire, son sourire, son visage, sa bonne humeur. Elle me dit qu'elle m'aimait. Ce jour-là, je compris ce que voulaient me dire mes parents. J'étais devenu riche... 

 

CONCOURS AMOPA 2013/2014

Prix Maupassant de la Jeune Nouvelle

Agathe Château remporte le Premier prix du Concours de la Jeune Nouvelle 2014

http://phbarbey.jimdo.com/ingenierie-pedagogique/prix-maupassant-2013-2014/